Une AMAP n’est pas un panier…

Les  AMAP un effet de mode ?

Dans les faits un mode de culture (bio), de distribution (proximité), de consommation (solidaire).

Une AMAP doit permettre aux maraîchers de vivre moins mal de leurs cultures, de cultures faites du respect de la terre, de cultures les plus vraies possibles. Deux engagements majeurs : n’utiliser ni pesticides, ni herbicides et surtout une main d’œuvre plus importante.

Sans pesticides : on ne traite pas, on prévient autant que faire se peut. Un exemple, pour éviter les pontes d’insectes ou de papillons (qui donneront le ver du poireau, de la carotte, du chou…), il faut tout couvrir    dès la plantation ou le semis de filets protecteurs.

Sans herbicides : On n’utilise pas de produits toxiques, on se retrousse les manches, on se met à genoux et on passe des heures, des dizaines d’heures voire des centaines d’heures à déherber. Si on se laisse déborder : peu ou pas de récoltes. Tout ce temps passé pour un manger mieux mérite salaire. Alors, oui, les légumes bio coûtent plus chers et pourtant les prix ne sont pas à la hauteur du travail fourni…

Et puis, il y a cette leçon de vie que nous donnent ces jeunes maraîchers. Par obligation et/ou par principe, ils ne sont pas dans la consommation gadget. Mieux encore, entraide et solidarité sont des actes…Longue vie à l’AMAP Kerstéphanie.

Alors, les « causeurs » de développement durable à tout bout de phrase, prenez vos bottes et allez vous salir les mains à tout bout de champ ; ce sera pour la bonne cause.

Claude Paquet, Dominique Del’homme .

Retour à l'accueil